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  • Photo du rédacteurAlain Mihelic

La Culture Sintashta

Dernière mise à jour : 15 mars


Vers -4000 avant JC, une révolution a lieu en Europe.

Les populations du néolithique, composées d’agriculteurs néolithiques et de chasseurs cueilleurs mésolithiques autochtones, sont remplacées par la culture de l’Age du bronze apportée par des pasteurs venus des Steppes des rives de la Mer Noire et de la Mer Caspienne. Les Yamnayas s’installent en Nord Europe principalement.


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La Grande Pérégrination

 

Juste retour des choses vers 2300, des groupes de ces populations sont repartis vers l’Est pour y fonder de nouvelles entités, et parmi ceux-ci, les Sintashts.



Introduction :


Les Peuples de la Culture Sintashta étaient des Guerriers vivant dans les grandes Steppes au sud de l’Oural.

Leurs innovations et inventions ont changé le monde. 


Ils inventèrent la Roue à Rayons, ils ont domestiqué les meilleurs chevaux de leur temps, et montés sur leur Chars de Guerre, ils ont propagé leur langue et leur Culture, en s’appuyant sur leur technique du travail du bronze.


Ils ont conçu des villages fortifiés tel que celui d’Arkaim (Voir l’Article « La Mystérieuse Cité d’Arkaim »), à l’architecture très en avance sur leur temps.


D’où venaient-ils, que sont-ils devenus ?


Nous tentons ici de donner quelques éléments de réponse à ces questions.

 

Voici une brève histoire de la Culture Shintashta



Sintashta : cuivre, arsenic et chars des anciens guerriers des steppes de l'Oural


De l’Asie centrale à l’Europe de l’Ouest, de nombreuses « cultures » anciennes ont été identifiées, chacune étant unique et développant l’utilisation pionnière de certaines innovations révolutionnaires. 


L’ une d’elles, la culture Sintashta, était centrée sur la steppe nord-eurasienne, où d’habiles éleveurs de chevaux ont émergé, inventant des chars de guerre et s’appuyant sur des armes forgées, pour soumettre leurs voisins. 


La culture Sintashta est connue sous divers noms dans l'archéologie moderne, notamment comme Sintashta-Arkaim et Sintashta-Petrovka, ces noms sont associés à leur « site type », lieu initial de leur redécouverte. Le site archéologique de Sintashta se trouve dans l'oblast de Tcheliabinsk en Russie, au Sud-Est des Monts de l'Oural.


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Situation géographique des Forteresses du Peuple Shintashta

 

De nombreuses datations calibrées au radiocarbone, très précises, ont déterminé l’âge de cette civilisation, entre 2050 et 1750 avant JC, ce qui l’inscrit directement dans la période de l’âge du bronze moyen, une époque qu’elle finira par dominer à bien des égards.


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Localisation des Forteresses


La culture Sintashta est née de l'interaction de deux cultures antérieures, la culture Poltavka et la culture Abashevo

En raison de la difficulté d'identifier les vestiges des sites de Sintashta sous ceux des colonies ultérieures, cette culture spécifique n'a été distinguée que récemment de la culture d'Andronovo.  

Elle est désormais reconnue comme une entité distincte faisant partie de « l’horizon Andronovo ».

 

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En rouge, en Magenta et Orange, c’est Arlequinesque

 

La culture initiatrice de Sintashta-Petrovka est représentée en rouge sur cette carte. L'étendue maximale de la culture d'Andronovo est en orange. L'emplacement des premières découvertes de chars à rayons est indiqué en magenta. Les cultures adjacentes et superposées (culture Afanasevo, culture Srubna, BMAC) sont représentées en vert olive.

 

Ce que l'on peut déduire avec certitude c’est que la culture Sintashta est l’aboutissement de la migration la plus orientale des peuples appartenant à la culture des Poteries et Céramiques Cordées. Cette distinction a été proposée après des études génétiques approfondies

La culture des articles filaires, l'une des civilisations les plus anciennes, régnait, entre 3000 avant JC. et 2350 avant JC, sur une vaste zone de l'Europe du Nord, centrale et orientale.

 

Établis dans cette région, les détenteurs de la culture des Céramiques Cordées ont commencé leurs évolutions distinctes pour aboutir à des formes de cultures originales.

 

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En Vert, la Culture des Poteries Cordées, et son évolution ultérieure

 

En tant que tels, les peuples de Sintashta constituaient une identité véritablement unique et nouvelle. Ils furent la résultante de la rencontre de ces peuples des Poteries à Cordes, avec l'ascendance culturelle steppique des peuples Poltavka et des chasseurs-cueilleurs néolithiques vivant dans les forêts.

 

Depuis leur centre d’origine, ces peuplades du Sintashta, se sont répandus bien plus loin, à travers la région d'Orenbourg au sud, la République du Bachkortostan et le nord du Kazakhstan.

 

 

NOTA : Technique de la Poterie ou Céramique à Corde :

 

Cette technique permet de réaliser des Jarres imposantes à l’aide d’un Gabarit en Bois

 

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Gaffe à ne pas Gâcher le Grand Gabarit pour Jarre Gaillarde

 


Apres fabrication du Gabarit, celui-ci est ceint de corde. La corde est ensuite recouverte d’une couche régulière d’argile.

 

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Galère au galop pour Gâcher l'argile et Garnir et Gainer la Jarre d'une Gangue

 

Après avoir recouvert toute la corde avec l’argile, on lisse l’extérieur avec un gabarit de bois.


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Lise, laisse-moi lisser un lit d’argile sur la longe légère et leste, sans la louper


Apres raffermissement et début de séchage de l’argile, on retire le cadre intérieur en bois, par l’ouverture du haut de la Jarre.

 

Puis on enlève la corde, qui laissera son emprunte à l’intérieur.

 

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Il est Tard les Fêtards Egrillards, Dare Dare, le Magyar Pillard Part avec la Loubarde Gaillarde et la Jarre du Boyard


Les Jarres peuvent être personnalisées par la forme du gabarit utilisé.


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Gaby a ri et barrit de la forme du Gabarit

 


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Désaccorde la Corde de la Horde qui borde et déborde


 

Des Innovations exceptionnelles :

 

La plupart des chercheurs s'accordent à dire que la culture Sintashta a été le foyer d'innovations révolutionnaires, telles que l'utilisation de chars à roues à rayon, notamment pour la guerre. En fait, les premiers chars à deux roues connus ont été découverts dans les sépultures des élites de la culture Sintashta. Cette invention ne doit pas être sous-estimée, si l’on garde à l’esprit que les chars ont complètement changé le visage de la guerre antique. 

 

Une nation de guerriers et de maîtres forgerons

 

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Reconstitution et Démonstration du Char. Prêts pour la course

 

Les Chars, avaient l’avantage par rapport Cavalier sur son cheval, de permettre une grande mobilité et d’une parfaite flexibilité.

Le char est tiré par un ou deux chevaux et monté par deux hommes : un « conducteur » et un guerrier. 


Le cavalier lui, est désavantagé par la nécessité de guider la Bête et de Guerroyer en même temps, de plus la stabilité requise, au moment de tirer ou d’assener un coup, est bien moindre pour lui, par rapport au relatif confort d’être juché sur un char.

Le char permet d’emporter une gamme d’instruments et d’armes, mis en œuvre en fonction de l’évolution de la bataille.


Le cavalier garde lui l’avantage d’une plus grande rapidité.


L’utilisation des chars de guerre a été l’un des tournants déterminants dans l’histoire ancienne. Leur emploi s'est propagé à travers les steppes et en Europe, et a permis à ceux qui les maîtrisaient de soumettre leurs ennemis et de conquérir rapidement des territoires

 

Et ce n’était là qu’un des nombreux aspects qui définissent cette culture comme hautement militariste. 

 

Les sépultures associées à Sintashta portent souvent des traces de rituels funéraires complexes au cours desquels les morts étaient enterrés avec leurs bijoux, leurs chevaux, leurs armes et, dans de nombreux cas, le char en entier. La datation au radiocarbone a été utilisée pour déterminer l'âge des crânes de chevaux enterrés avec des chars.


Les crânes datent d’environ 2000 avant JC, qui implique que les chars ont ce même âge. 

Cela signifie que ces chars ont été créés et utilisés deux cents ans avant leur apparition au Moyen-Orient, d’où on pensait qu’ils étaient originaires.

 

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Ce Charmant char d’assaut châtain, charrie sa charge sans charivari

 

L'invention et l'utilisation du char, sont apparus dans les grandes steppes eurasiennes. Ce sont les peuples des steppes, et non les habitants de la Mésopotamie, qui furent les premiers à avoir l'idée de combattre sur des chars.

 

Cependant, les chars utilisés dans la culture Sintashta sont très différents des anciens exemples du Proche-Orient. 


La largeur des chars Sintashta était suffisante pour une personne, parfois 2, tandis que les chars du Moyen-Orient pouvaient accueillir jusqu'à trois personnes. Les roues des chars Sintashta avaient de 8 à 12 rayons (contre quatre rayons sur les modèles du Moyen-Orient), et la distance entre les roues était d'environ 130 à 160 centimètres. En tant que tel, le char de guerre du Sintashta était un véhicule étroit, léger, mais puissant, capable d'être utilisée dans diverses situations militaires.

 

Cependant les chars de la culture Sintashta ne sont pas tout à fait adaptés à l'environnement dans lequel se trouvait le peuple Sintashta. Les steppes ont toujours été célèbres pour leurs cavaliers habiles et le paysage de l'Oural, encore aujourd'hui, est difficile à parcourir.


Pourquoi une culture dotée d’une équitation exceptionnelle ajouterait-elle un char qui ne ferait que ralentir le cheval ? La réponse à cette question se trouve peut-être dans les pages du Rig Veda, vieux de 3 000 ans. 


Ce texte religieux est un recueil d'hymnes du peuple aryen, ces cavaliers qui ont envahi l'Inde en venant du nord. Les hymnes du Rig Veda décrivent de manière très détaillée les rituels aryens traditionnels.


Bien que la culture Sintashta existait un millier d'années avant la rédaction du Rig Veda, les rituels funéraires des Sintashts sont identiques à ceux décrits dans le Rig Veda. Les guerriers y étaient enterrés avec leur cheval et leur char.


Le défunt était placé derrière le char, des trous étaient creusés dans le sol pour que les roues puissent y entrer ; puis venait le cheval. Les corps du défunt et le char sont recouverts de plusieurs planches, et le sacrifice rituel des chevaux et d'une chèvre a lieu sur les planches.


La tombe est remplie de terre et un monticule est créé au-dessus du sol. Une fois le monticule terminé, le sacrifice animal est répété.

 

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 C’est avoir les chevaux sur la tête

 

Le fait que la culture Sintashta ait accompli exactement les mêmes cérémonials que ceux décrits dans le Rig Veda est troublant. Si nous nous referons au Rig Veda, le char est le véhicule des dieux. Il est possible que le peuple Sintashta soit l’ancien ancêtre des Aryens.

 

Ce véhicule a forte valeur symbolique fut habilement utilisé par les Sintashts, dans leur développement guerrier, et dans leurs communications avec les autres peuples, s’appuyant en particulier sur leur savoir-faire de forgerons.

 

 

Les Armes et le travail du Bronze :

 

Toutes les découvertes et les vestiges indiquent que les peuples Sintashta étaient des métallurgistes expérimentés. Leur économie était surtout axée sur le cuivre, à la fois sur son extraction et sur sa transformation.


De nombreuses mines de cuivre, associées à cette culture ont été découvertes, notamment la mine Vorovskaya Yama. Il s’agissait d’une exploitation minière réalisée à une échelle industrielle massive, et le forgeage et la fusion y avaient atteint un niveau de technicité très avancés. 

En fait, les fouilles des colonies fortifiées d'Arkaim, de Sintashta et d’Ust'e ont toutes révélé que les bâtiments communs mais aussi individuels contenaient des fours de fusion et des scories, un sous-produit résultant du processus de fusion.

 

Bien entendu, cette maîtrise de la métallurgie a permis aux peuples de la culture Sintashta de prospérer et de se connecter au reste du monde. Les preuves suggèrent qu'une grande partie du métal qu'ils produisaient était exportée vers les villes prospères du BMAC, le complexe archéologique de Bactriane Margiana, une civilisation de l'âge du bronze qui vivait à cette époque en Asie centrale.

 

Bactriane Margiana

La masse du BMAS se prélasse comme limace mais passe et ramasse

 

Les armes produites par les Sintashts révèlent des caractéristiques particulières :  outre les types d’armes déjà répertoriés dans la région – les haches, les poignards et les flèches – certains éléments uniques et innovants ont été observés. 

D’abord, de nombreux fers de lance à douille lourde ont été découverts. Il s’agissait de lances puissantes, censées avoir un manche lourd et long. 


Ces fers étaient probablement utilisés comme armes à projectiles, peut-être lancées depuis les chars de guerre, et possédant un énorme pouvoir perforant.

 

De plus, les pointes de flèches montraient également une évolution. En examinant leur fabrication, on suppose que les flèches - et donc les arcs - utilisées par les peuples Sintashta étaient beaucoup plus courtes et plus petites. Ces flèches n'étaient pas faites pour les longues portées, mais pour la puissance de perçage rapproché, idéales pour tirer en mouvement et depuis l'arrière d'un char de guerre.


Le travail des métaux faisait partie du quotidien à un niveau sans précédent, et tous les domaines de la vie étaient liés à la métallurgie du cuivre et du bronze.

Les minerais de cuivre, extraits en abondance dans les mines voisines, étaient transportés à Sintashta pour être transformés en cuivre et en bronze à l'arsenic. 

Le bronze à l'arsenic se forme lorsque l'arsenic, au lieu de l'étain, se combine avec le cuivre.


L'arsenic est un poison et la création de bronze à l'arsenic a surement nuit à la santé des habitants de Sintashta. L'arsenic s'évapore à une température de 615°C, et pendant le processus de fusion et même pendant la coulée, l'arsenic libère de l'oxyde d'arsenic et toute personne travaillant avec le métal, c'est-à-dire presque toute la communauté, s’en trouve affectée.

L'oxyde d'arsenic affecte les yeux, la peau, les poumons et le système nerveux des humains exposés à des concentrations élevées. L'intoxication chronique à l'arsenic entraîne une faiblesse des jambes et des pieds, également connue sous le nom de neuropathie périphérique.


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Les Sintashts utilisaient des chars au combat plusieurs siècles avant la Mésopotamie.

 

Outre leur utilisation d’armes et outils en Bronze, et de chars de guerre, les Sintashts disposaient d'une autre distinction claire par rapport à leurs voisins : ils vivaient dans de grandes enceintes fortifiées. 

 


Les Villes Fortifiées :

 

Jusqu'à présent, 23 établissements fortifiés ont été découverts dans cette région du sud de l’Oural, et ils présentent tous un certain degré de similitude.

 

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Différents types de Construction


À une époque où de nombreuses tribus menaient un mode de vie nomade, la culture Sintashta a créé des établissements permanents.


Le village-forteresse de Sintashta, se composait d'environ 50 ou 60 maisons rectangulaires construites en cercle d'un diamètre de 140 mètres. L'anneau de maisons était entouré d'un grand mur de terre renforcé de poutres en bois. 


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Croquis de la Forteresse Shitashta


La rivière Sintashta, affluent de la rivière Tobol, s'est déplacée au fil du temps et a détruit la moitié du site archéologique de Sintashta ; seuls les restes de 31 maisons sont visibles.

 

Le village-forteresse d’Arkaim : Voici ci-dessous quelques images, développées dans un article dédié. Voir l’Article « La Mystérieuse Cité d’Arkaim ».


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La colonie Arkaim de la culture Sintashta a été partiellement reconstruite 

(Rafikova m / CC BY-SA 4.0 )

 


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Reconstitution du Village de Arkaim

 


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Les deux anneaux de murs concentriques protègaient environ 50 maisons/ateliers

 

 

Le Culte des Morts :

 

Chacune de ces colonies fortifiées possédait un cimetière à proximité – de vastes cimetières anciens qui se sont révélés être une source d’informations inestimable pour les archéologues. 


En général chaque colonie avait un seul cimetière dédié. Les complexes funéraires varient cependant dans chacune d'elles : certains cimetières n'ont qu'une douzaine de sépultures, tandis que d'autres en ont beaucoup plus.

Certaines sépultures n’abritent qu’un seul squelette, tandis que d’autres en contiennent plusieurs. 


Une distinction doit être marquée entre les sépultures des guerriers et celles des membres les plus ordinaires. Les sépultures de la culture Sintashta sont caractérisées par des kourganes, des monticules de terre, réservés aux membres de l'élite de la société.

 

Ces sépultures anciennes contiennent de somptueux biens funéraires et des sacrifices. Les hommes étaient souvent accompagnés d'un cheval (probablement sacrifié), tandis que les femmes et les enfants étaient flanqués de petits animaux à cornes (des chèvres sacrifiées).

 

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Les morts étaient souvent accompagnés d'animaux sacrifiés.

 

 

Les objets funéraires comprenaient de nombreuses pièces de poterie, des ornements tels que des pendentifs et des perles, ainsi que de nombreux types d'armes : fers de lance, haches, couteaux, poignards et pointes de flèches.

 

Certaines sépultures de guerriers se distinguent par d'autres objets, notamment des joues de protection en bois de cerf et de précieux chars de guerre. 

 

 

Expansion, Commerce, Echanges

 

Une autre caractéristique de la culture Sintashta tenait dans son économie très développée. 

Les villes prospères du Proche-Orient actuel constituaient une fenêtre et un lien vers des technologies avancées et un autre mode de vie urbain et civilisé. Au cours des siècles suivants, ces importantes routes commerciales vers le sud, se sont révélées être la porte d’entrée vers de nouvelles terres à conquérir et à habiter.

 

 

Langues Indo-Européennes

 

Nota : le RigVeda

Rigveda, (en sanscrit : « La connaissance des versets »), le plus ancien des livres sacrés de l'hindouisme, fut rédigé dans une forme ancienne de sanskrit vers 1 500 avant notre ère, dans ce qui est aujourd'hui la région du Pendjab en Inde et au Pakistan.

Il se compose d'un recueil de 1 028 poèmes regroupés en 10 « cercles » (mandalas). Il est généralement admis que le premier et le dernier livre ont été créés plus tard que les livres du milieu. Les premières versions du Rig Veda constituent l'un des textes les plus anciens existants dans une langue indo-européenne. Certaines parties de ce texte ont été transmises oralement à travers les générations dès le IIe millénaire avant JC avant d’être écrites vers 300 avant notre ère.

 

Mais qui étaient ces maîtres de guerre qui peuplaient les steppes ? 

Les chercheurs s'accordent sur le fait que les peuples de la culture Sintashta étaient les premiers locuteurs des langues proto-indo-iraniennes, mères de la famille des langues indo-iraniennes, elle-même branche de la famille des langues indo-européennes.

Cette conclusion provient de nombreuses similitudes entre les traits culturels Sintashta, leurs coutumes et traditions observées, et les traditions mentionnées dans le Rig Veda

 

La meilleure façon de retracer la façon dont nos ancêtres se sont déplacés à travers l’Eurasie ancienne consiste à suivre l’évolution des langues qu’ils parlaient. 


La famille des langues indo-iraniennes est la branche la plus méridionale des langues indo-européennes. Cette branche linguistique comprend 300 langues parlées par environ 1,5 milliard de personnes et s'étend sur le Caucase, l'Asie du Sud, centrale et occidentale.

 

Qu'est-il arrivé aux Sintashts ?

 

On pense que la culture Sintashta a disparu diluée, à la suite de son expansion territoriale. La plupart des métaux produits par la population étaient exportés vers de nombreuses villes du complexe archéologique Bactriane-Margiane (BMAC) en Asie centrale.


Le peuple de Sintashta a pu atteindre d'autres civilisations urbaines, comme la Mésopotamie et l'Iran moderne. Les routes commerciales permettaient aux chevaux, aux chars et aux peuples de langue indo-iranienne de la culture Sintashta d'entrer au Moyen-Orient.

 

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Aryen Iranien, Indien… tout en hein


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De Sibérien à Indien il n’y a Aryen du tout

 

Conclusion : Ces maîtres cavaliers ont changé le monde qui les entourait

 

 

En résumé, on peut convenir que ces habitants des steppes étaient techniquement avancés à bien des égards. Ils se sont hissés au sommet de leur région culturelle, surpassant les sociétés voisines, en prenant les meilleurs éléments, pour créer quelque chose de nouveau et de révolutionnaire. 

 

De par leur culture militariste, leurs colonies fortifiées et jusqu'aux chars de guerre innovants, les peuples de la culture Sintashta furent des maîtres de la guerre et de la métallurgie. 

 

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