Il est de ces petites coutumes, qu’il est bien agréable de conserver. Ainsi, la réunion entre voisin de bonne compagnie, pour la fabrication en commun des pelmenis. C’est une recette pour nourrir les bouches affamées, mais aussi pour améliorer la convivialité et les relations sociales, dans le partage des efforts, et la mise en commun des compétences. En prime l’hôte offre la récompense finale : un bon repas et une part de la production.
Les amis-voisins nous invitent pour une soirée « pelmenis » dans la pure tradition. Cela consiste à s’organiser et se mettre à l’œuvre autour d’une table, en répartissant les taches selon les aptitudes des convives. Aux musclés de jouer du rouleau à pâtisserie, aux délicats de fourrer les ronds de pâte avec la farce, et surtout de donner une forme élégante au produit.
Les pelmenis maison :
Sur ces 2 photos on comprend bien la distribution des taches : les rouleurs de caisse, les tripoteuses de pâte, le préposé au soulagement des palais altérés-desséchés.
Les détails de préparation des pelmenis sont détaillés dans la section a venir : « Arts de la Table »
Pour la viande : la recette reste flexible à ce niveau, porc, agneau, veau, bœuf, en fonction des goûts, des envies, des disponibilités et dans les proportions édictées par la maîtresse de maison.
La tradition admet même du poisson : en particulier le brochet.
La viande a été passée auparavant à la machine à hacher, additionnée d’aromates, d’herbes, aneth, ail, poivrée, pimentée, salée.
La pâte est préparée un peu comme pour la pizza, à peine plus souple, puis séparée en portions pour être étalée au rouleau en fine couche de 1,5 millimètre. À l’aide d’un verre à bords fin, des ronds de pâte sont découpés et passés au commando des « farcisseurs ». Une petite noix de viande hachée est posée au centre du rond, et enveloppée dans celle-ci en une demi-lune, puis les pointes sont réunies au dos de la boule ainsi formée.
Six adultes, sans pression mais bien organisés, préparent un millier de ces pelmenis en une bonne heure.
Place aux agapes. L’eau est mise à bouillir pour cuire les pépites.
Une variante aux Pelmenis, les Vareniki
Une variante ci-dessous, les Vareniki. Autant le Pelmeni est exclusivement viandes, autant les Vareniki sont libres en type de farce. On navigue du sucré au salé, de pommes de terre, en choux, via des viandes, jusqu’au pruneaux et autres fruits, abricots, cerises etc..
