Continuons, dans cet article, notre promenade par les rues de Paris, que nous avons commencée avec la rubrique : « Toponymie de Paris, les grands Artistes ».
Sur le plan de Paris, outre ces lieux déjà référencés et liés aux artistes célèbres, vous pouvez trouver jusqu'à cinquante noms associés à l'histoire et à la culture de la Russie.
Lieux de culte, rues, ruelles, ponts, batailles, rivières, villes, musées…… tout est bon pour glorifier ou simplement rendre hommage, donnant au final une subtile impression d'une Russie-sur-Seine.
Voyons quelques-uns de ces espaces parmi les plus emblématiques, partons ensemble à la découverte de ces lieux russes au cœur de Paris, où l’âme slave rencontre l’élégance parisienne.
Patronymes Russes : Commençons par le religieux,
Commençons par un incontournable du patrimoine russe parisien : les églises. Car oui, Paris ne compte pas moins de six églises orthodoxes russes.
Cathédrale Alexandre Nevski
C’est la cathédrale de l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de tradition russe du Patriarcat de Moscou. Elle est située dans le 8ème arrondissement, rue Daru. Elle fut consacrée en 1861.
Cette construction a été financée par les dons des Russes de Russie et de la diaspora éparpillée dans le monde. Le tsar Alexandre y a apporté une contribution personnelle – environ 150 000 francs en or.
Tourgueniev et le grand-duc Alexey Alexandrovitch, Bounine et Chaliapine, Viktor Nekrasov et Serge Lifar ont été enterrés dans cette église.
Pablo Picasso et Olga Khokhlova se sont mariés ici.
Tous les émigrés russes se rassemblaient dans cette église : les Golitsyne, les Tolstoï, les Troubetskoï, les Tchekhov...
La Cathédrale Alexandre Nevski
Cathédrale de la Sainte Trinité et le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe
Cet ensemble forme un complexe de quatre bâtiments :
La Cathédrale de la Sainte Trinité du diocèse orthodoxe russe de Chersonèse (en russe : Корсунская епархия) de l'Église orthodoxe russe,**
Un Centre de formation continue,
Un Centre d'exposition,
Le Bâtiment de l'amphithéâtre.
Le centre est implanté sur 4 200 m² dans le 7ème arrondissement de Paris, acquis par le gouvernement russe, non loin de la Tour Eiffel. Le territoire du Centre Spirituel fait partie de l'ambassade de Russie.
** Note : le diocèse est chargé des communautés relevant du patriarcat de Moscou en France, Espagne, Portugal, Suisse et Italie.
Son nom reprend celui d'un évêché ancien, l'évêché de Chersonèse, ville d'origine grecque de Chersonèse taurique (actuelle Crimée) ; cette ville était devenue évêché au IXe siècle, à l'époque byzantine, avant de passer sous le contrôle des Turcs. Le nom russe Корсунская епархия (« Korsounskaïa eparkhia ») est fondé sur une forme slave archaïque (Korsoun') du nom de la ville ancienne, alors que dans la langue usuelle, celle-ci est appelée Херсонес (« Khersones »).
L'inauguration officielle a eu lieu en 2016.
La Cathédrale de la Sainte Trinité
Église Saint - Séraphin de Sarov
Au 91 rue Lecourbe, Il faut oser pousser la porte cochère du 91 rue Lecourbe pour découvrir un monde inattendu !!!
Au fond d’une cour et derrière une grille, une toute petite église, aux allures de chalet en bois, surmonté de 2 dômes bleus typiques de l’architecture religieuse russe.
Bâtie en 1974 à la place d’une église plus petite et autour de 2 arbres dont les troncs sont toujours présents et percent le plafond du bâtiment. Voilà qui donne un air de conte de fées à cet endroit enchanteur.
Richement décorée, avec ses murs en cèdre rouge du Canada et de superbes icônes.
C’est le point de ralliement de la communauté russe du 15 ème arrondissement.
Elle a un charme particulier et est très chaleureuse.
Vous ne pouvez la visiter qu'aux heures des offices, soit le samedi à 18 heures ou dimanche 10 heures.
Entourée d’un tranquille petit jardin propice au recueillement. Une visite surprenante et intéressante.
Au fond de la cour pavée
Poussez la Grille…
Voici Saint Séraphin, cachée dans la verdure
L’iconostase de Saint Séraphin
L’arrière-cour de ce lieu de culte si particulier
Église des Trois Saints Docteurs
Temple du diocèse de Chersonèse (Korsun) de l'Église orthodoxe russe. Il est situé à Paris au 5 rue Pétel.
Depuis sa fondation, ce fut le temple principal de l'Église orthodoxe russe en France, et de 1960 à 2016, elle devint la cathédrale du diocèse de Chersonèse. En 2016 la Cathédrale de la Sainte Trinité prit le relais.
Une entrée discrète sur la Rue Pétel
Elle fut nommée Eglise des Trois Saints Docteurs et Saint Tikhon de Zadonsk ou Eglise des trois Saints hiérarques.
Edifiée en 1931, dans un style contemporain, on ne la remarque guère en passant devant.
Il s'agit en date, de la seconde cathédrale russe de la Capitale après la cathédrale Saint Alexandre Nevsky.
L’intérieur de l’Église des Trois Saints Docteurs
A l'intérieur, vous pourrez admirer de nombreuses icônes, dont l'icône miraculeuse de la Vierge d'Iverie, protectrice des Moscovites, datée de 1758. Au-dessus de la porte d'entrée, une mosaïque représente les trois Saints Docteurs.
Église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
L’Eglise est située au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, au bout de l'allée des bouleaux. Ce temple blanc comme neige, encadré d'arbres, mesure 17 m de haut et est couronné d'un tambour surmonte d’un dôme bleu et d'une croix dorée. (Voir Article : « Eglises Orthodoxes, des Bulbes et des Couleurs ».
Eglise de l’Assomption
Albert Alexandrovic Benois
Au-dessus du portail, se trouve l'icône de la Dormition de la Mère de Dieu.
Les façades sont ornées de lames et percées d'étroites meurtrières. Ces mêmes fenêtres sont réalisées dans trois absides semi-circulaires, ornées au sommet d'une ceinture d'arcature.
L’ensemble est d’une grande simplicité et d’une grande pureté de lignes et de proportions.
Assomption en toute simplicité
L'église Saint-Serge de Radonezh
Cette Eglise est située rue de Crimée 93, dans le 19ème arrondissement. Ce n'est pas seulement une église, mais aussi un institut de théologie orthodoxe, créé à partir de la seconde moitié du XXe siècle. C’est l'un des lieux orthodoxes les plus « secrets » et protégés de Paris.
La mission de l'institut est de former des prêtres et des laïcs, en les dirigeant vers un service actif de l'Église orthodoxe et en la représentant dans le dialogue œcuménique, ainsi que dans la vie religieuse et culturelle.
L’Eglise Saint Serge de Radonezh
Les magnifiques intérieurs de l’Eglise
Le démonstratif escalier extérieur
Inventaire des autres Patronymes russes :
Rue Pierre le Grand
La rue qui part de la cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski porte le nom de Pierre le Grand, le premier autocrate russe à visiter Paris - du 7 mai au 20 juin 1717.
Refusant les appartements luxueux du Louvre, il s'installe dans l'hôtel particulier Lediguière, rue Cerise, près de la Bastille.
La Plaque commémorative de l’Hôtel Lesdiguières
Outre la politique, Le Tsar s’est intéressé au travail des artisans, notamment ceux de la Monnaie et de la manufacture royale de tapis. Par la suite, après avoir ouvert une fabrique de tapis à Saint-Pétersbourg, Pierre invita J.-B Bourdin, spécialiste des métiers à tapisserie, à en prendre la direction.
Rue Pierre Le Grand, avec vue directe sur la Cathédrale St Alexandre Nevsky
Au No 2 de la rue Pierre Le Grand se trouve la Librairie russe de Sialsky, fondée par Élisabeth Alexandrovna de Sialsky (née Velikotnaïa), qui fut fréquentée par Marc de Loutchek, Serge Lifar, Andreï Tarkovski, Serge Sokoloff, Viktor Nekrassov.
Pont Alexandre III
Le pont avec effet de nuit
Plus de 120 ans se sont écoulés depuis le début de la construction du plus beau pont parisien à une seule arche, qui porte le nom de l’empereur Alexandre III.
Sa première pierre fut posée par le président Félix Faure et Nicolas II en octobre 1896 lors de la visite du jeune empereur et de son épouse Alexandra Feodorovna, comme en témoigne l'inscription sur les colonnes de la rive droite de la Seine.
En 1900, le pont fut inauguré et depuis lors il est décrit comme le plus élégant de Paris. La décoration du pont, avec des figures de pégases, de nymphes et d'anges, est un exemple frappant du style Beaux-Arts et s’harmonise bien avec la conception du Grand Palais.
Sculptures de Renommées
A l’entrée du pont, se dressent des lampadaires sur des socles de 17 mètres, au-dessus desquels planent des figures en bronze, symbolisant les Sciences, les Arts, le Commerce et l’Industrie.
Les Nymphes de la Neva
Au centre des arches du pont se trouvent les nymphes de la Seine aux armoiries de la France et les nymphes de la Neva, aux armes de la Russie impériale.
Avec la guerre de Crimée, sont apparus plusieurs autres noms russes.
Guerre de Crimée
Le Pont de l'Alma
Il a été construit pendant la guerre de Crimée de 1854-1856 et doit son nom à une petite rivière, traversant le champ de bataille où les troupes anglo-franco-turques ont vaincu l'armée russe.
La bataille de l'Alma se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve Alma, près de Sébastopol, et est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée (1853 – 1856).
« Les zouaves de « l'armée d'Afrique » sont composés principalement de vétérans des campagnes en Afrique du Nord et jouent un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille.
Les zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'Armée d'Afrique, ayant existé de 1830 à 1962. Le corps des zouaves est créé lors de la conquête de l'Algérie en 1830 par l'incorporation de mercenaires algériens recrutés parmi la confédération des zouaouas qui fournissait des troupes à la régence d'Alger, dans ses guerres contre les puissances européennes. »
Wikipédia
Le pont a été reconstruit au début des années 1970, mais le zouave en pierre est reste fidèle au poste, et permet aux Parisiens d’évaluer le niveau et la montée des eaux de la Seine, et de prevoir quand sortir les Bottes !
Le Zouave au Sec
Le même Zouave, les pieds et les genoux dans l’eau
Rue de Crimée
La plus longue rue du 19ème arrondissement de Paris s'appelle rue de Crimée.
Son nom, bien sûr, rappelle la guerre de Crimée de 1855-1856.
Boulevard Sébastopol
L'un des boulevards français les plus fréquentés, allant de la place centrale du Châtelet aux quartiers « populaires » du nord de Paris, est le Boulevard de Sébastopol, l'une des principales artères de la ville.
Ainsi nommé en l'honneur de la victoire des troupes françaises, lors du siège de Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Le boulevard mesure 1 332 mètres de long et 30 mètres de large. Il se compose de trois voies réservées aux voitures et d'une voie réservée aux bus, a moins de changement Hidalgueste de dernière minute.
Le Boulevard, partitionné
Avenue Malakoff
Ce nom est lié aux batailles qui se sont déroulées pendant le siège de Sébastopol - sur le Malakhov Kurgan (colline).
« Trois des sept régiments qui participent à la prise de la tour Malakoff sont des régiments de zouaves. Ils y ont gagné une renommée immortelle pour leur rôle dans la chute du siège prolongé et coûteux du port forteresse de Sébastopol.
Le 8 septembre 1855, le maréchal MacMahon conduisit des soldats du 1er régiment de zouaves dans une charge qui envahit le Malakoff, l'immense tour fortifiée en pierre qui était la cheville ouvrière des défenses de la ville russe. Cela a mis fin au siège de Sébastopol de 349 jours, et finalement à la guerre de Crimée «
wikipedia
La rue fut ainsi baptisée en 1854.
La Rue Malakoff
2 eme Guerre Mondiale : Stalingrad
La Plaque de la Place de Stalingrad
Volgograd de nos Jours
Place Normandie - Niémen
La Place de l'Escadrille - Normandie - Niémen doit son nom au régiment de chasse français qui combattit en 1943-45 sur le territoire de la Russie .
Pendant les hostilités, les pilotes de l’escadrille ont effectué 5 240 missions de combat, mené environ 900 batailles aériennes, remporté 273 victoires et détruit plus de 80 avions allemands.
Voir Article détaillé : « L’escadrille Normandie Niemen ».
Des noms de villes et de rivières russes
Ainsi, les touristes Russes sont agréablement surpris de se retrouver un jour au coin des rues de Moscou ou de Saint-Pétersbourg en se promenant dans Paris.
La Rue de Saint-Pétersbourg
a changé de nom en parallèle aux fantaisies révolutionnaires et post, et suivre les évolutions historiques. C'est ainsi que la rue portait son nom d'origine entre 1828 et 1914. Entre 1914 et 1945, elle s'appelait Petrogradskaya.
Puis, de 1945 à 1991, la rue fut renommée Leningrad, pour aujourd’hui elle est à nouveau rue Saint-Pétersbourg.
Rue de St Pétersbourg
Rue de Moscou
La Rue de Moscou,
Situee dans le 8eme arrondissement.
La rue Moscou ? Prenez à Gauche…
Patronymes Russes, Répartis dans différents quartiers de la capitale française, on trouve :
Avenue de Péterhof,
située dans le 17ème arrondissement, du nom du port russe et ancienne résidence impériale jusqu’en 1898, dont voici une vue des jardins :
Peterhof : la fontaine Samson et le canal maritime
Avenue de Peterhof
Rue de Cronstadt,
située dans le 15ème arrondissement, du nom du port militaire russe de Kronstadt, (sur l’ile Kotline, au milieu du Delta de la Neva à St Pétersbourg), qui reçut en 1891 les navires de la Flotte française du Nord dans le cadre de l'Union franco-russe, et qui fut le principal vecteur de la politique étrangère des deux États de 1891 à 1917.
On trouve aussi l’hôtel Cronstadt ou plutôt « hôtel les Plumes »
L'enseigne de l'Hotel Cronstadt
La Rue du Volga
est située dans le 20e arrondissement, ainsi nommée en 1977 en l'honneur du grand fleuve russe Volga. Les Français, experts en philologie russe, estiment que la Volga est masculine, car c’est sous ce genre particulier que le fleuve est mentionné dans un roman de Jules Verne.
Rue du Volga
Rue de la Néva
située dans le 8ème arrondissement, elle porte le nom de la rivière Neva, qui se jette dans la Baltique à Saint Pétersbourg. Cette rue est située dans le « quartier russe » de Paris, près de la cathédrale Alexandre Nevski),
Rue de la Néva
Rue de la Moskova
est située dans le 18ème arrondissement, elle immortalise le lieu d’une de la bataille remportée par les troupes de Napoléon.
Rue de la Moskova
Datcha à Bougival
Musée Ivan Tourgueniev
Bougival, c’est dans cette petite ville des Yvelines que le célèbre écrivain russe Ivan Tourgueniev, choisit de construire sa « datcha » en 1875 à côté de la villa qu’occupent Pauline et Louis Viardot. Aujourd’hui transformés en musée, ces lieux d’inspiration – où jadis se sont retrouvés les plus grands noms de la littérature, de la musique mais aussi de la peinture de l’époque, témoignent des dernières années vécues par l’écrivain en France.
La Datcha de Tourgueniev à Bougival
Autres lieux Mythiques à Paris :
La Librairie du Globe,
Au 67, boulevard Beaumarchais - 75003 Paris
Tous les fervents amoureux de la langue et de la culture russe se retrouvent dans cette librairie ouverte depuis 1952, non loin de la place des Vosges. Lectures, cours de langue, concerts, expositions, débats et ciné-club vous y attendent.
La Vitrine de la Librairie du Globe
Cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois,
4, rue Léo-Lagrange - 91700 Sainte-Geneviève-des-Bois
Situé en région parisienne Sainte Geneviève-des-Bois est le plus grand cimetière russe à l'étranger. Dans ce cadre bucolique et romantique reposent des milliers d'émigrés russes ainsi que de grands noms des arts et de la culture tels l'écrivain Sergueï Boulgakov, le peintre Serge Poliakoff, ou les étoiles du ballet Serge Lifar et Rudolf Noureev.
Une allée du Cimetière de Sainte Geneviève-des-Bois
Le "Raspoutine",
le mythique cabaret russe, situé à deux pas des Champs-Elysées,
Le 144, Petrossian,
Au 144 rue de l’Université, pour vos choix de caviars et poissons fumés
Le Musée des Cosaques,
qui conserve les documents originaux relatifs à la campagne de 1812-14, les lettres des cosaques de Paris vers leur patrie en 1814, les uniformes cosaques des empereurs Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III, du tsarévitch, une collection d'autographes de Napoléon, de tous ses maréchaux, ministres et généraux.
La Maison Elsa Triolet - Aragon,
Au cœur d'un parc de 5 hectares, l'ancien moulin à eau de Villeneuve vous transporte dans l'intimité d'Elsa Triolet et Louis Aragon.
Louis Aragon est poète, l’un des plus grands, dadaïste et surréaliste, comme ses amis André Breton ou Paul Éluard.
Elsa Triolet est romancière, russe, connue pour être la première femme à avoir reçu le prix Goncourt (en 1945) avec « Le Premier accroc coûte deux cents francs ».
Après la mort de sa muse, le poète a légué le moulin à la nation française, dans le but d'en faire un lieu de mémoire, de recherche et de soutien à la création artistique.
Chaque année est ainsi organisée une saison culturelle avec des expositions de peinture, de sculpture, de photographie, des rencontres avec des écrivains et des poètes, des spectacles musicaux…
Moulin de Villeneuve
Rue de Villeneuve
78730 Saint-Arnoult-en-Yvelines
Petite Conclusion de cette promenade :
Voilà donc un Paris aux accents russes, où chaque rue, chaque église, chaque pont raconte une histoire à la fois française et slave. Une promenade qui, vous en conviendrez, vous mène bien plus loin que vous ne l’auriez imaginé, depuis les rives de la Crimée jusqu'au port Baltique de Saint Pétersbourg.
Alors, la prochaine fois que vous marchez dans les rues de Paris, ouvrez l’œil : la Russie n’est jamais très loin.
Très bon article pour un très beau site sur une civilisation si intéressante. Merci