Une Autre version du Conte de Tsar Saltan, plus modernante :
Chers lecteurs, Lisez d’abord dans ce Blog, la version classique de ce conte de Pouchkine, avant d’aborder cette variante débridée. ( https://www.culture-russe.com/post/le-conte-merveilleux-du-tsar-saltan)
Délire Libre sur une trame bien connue :
Le conte du Tsar Saltan - Le Décor :
Imaginez un pays, où les contes héroïques sont plus fréquents que les plantes d'intérieur chez une mémé. Païens, religieux, moraux... on se les coltinait à toutes les sauces, et les veillées devenaient des marathons narratifs, entre émerveillement glauques et cris de terreur des enfants.
On y trouvait dans ces contes, un tas de héros et de victimes : Ivan-Tsarevitch, Kot Baioun, Tchoudo Youdo, et même Vassilissa la Magique qui devait avoir des astuces de maquillage à vous faire tourner la tête plus vite qu'une toupie.
Mais l'étoile du show, c'était le Tsar Saltan.
Ça sonne pas mal comme le nom d'un nouveau super-héros, non ? En fait il se faisait appeler ainsi pour impressionner ses ennemis : Tsar Sale temps, que la populace a transformé en Saltan.
Maintenant, voilà l’histoire du jour :
Les 3 sœurs plus ou moins paysannes, elles étaient là à cancaner près de la fenêtre de leur Isba, façon "Desperate Housewives – Edition du Royaume Enchanté ".
L'une voulait organiser une fête intergalactique, la deuxième rêvait de tisser du lin pour faire le prochain costume de super-héros du Tsar, et la troisième... ah, la troisième, elle annonçait fièrement qu'elle donnerait au Tsar "un héritier, beau et courageux à nul autre pareil".
Non, non, ce n'est pas un casting pour une émission de dating russe, c'est du conte classique, vous suivez toujours ?
Filons filons la quenouille
Evidemment, le Tsar, qui se promenait par-là, comme par hasard, entend tout.
Saltan voyeur et indiscret
Et Hop, mariage express avec la troisième sœur qu’était pas laide, et crac-boum, ils ont un fils. Les autres sœurs ? Bon, elles décrochent des boulots de cuisinière et de tisserande, y’avait pas de la saucisse gratinée pour toutes.
Dans la Famille Saltan, la Belle sœur
Apparemment, le conte ne précise pas si elles ont eu des RTT.
Le conte du Tsar Saltan par Valery Arkhipov
L'intrigue se noue :
Et voilà ti pas que le Tsar, en grand seigneur, et grand benêt, part en guerre. Pauvre Tsar, la guerre, ça lui prend tout son temps, et il manque le moment où sa femme accouche d'un deuxième fils. Ça aurait pu être la fin du Show, mais non, c'est là que ça se corse.
Les sœurs jalouses envoient un message bidon au Tsar, et re-hop, le voilà qui pense que sa femme a accouché d'une "petite créature inconnue". Les contes, sont toujours aussi subtils dans les annonces de naissance.
Eh bien, les péripéties se multiplient dans cette aventure comme les ingrédients dans une recette de bortsch ! (https://www.culture-russe.com/post/une-bonne-soupasse-pour-ce-soir-le-borscht)
Accrochez-vous, car voici la suite de cette folle épopée :
Donc, les sœurs machiavéliques, après une rencontre plutôt arrosée avec le pauvre cavalier porteur du courrier, réussissent à faire main basse sur la lettre de réponse du Tsar.
Sont mignonnes ! Non ?
Comme si elles avaient participé à un épisode de "The Bachelor", elles remplacent la lettre originale par un ordre cruel : "Balancez la Reine et son morpion dans un tonneau et zou ! à la mer !"
La mise en tonneau
C’est moins pire qu’une mise en bière.
Et là, c'est parti pour le grand rodéo aquatique :
Les gardes, probablement perplexes mais terrifiés à l'idée de désobéir au Tsar, placent la Reine et son rejeton dans le tonneau, qu'ils dévalent ensuite joyeusement vers l'océan.
Ballotés et Roulés dans leur Tonneau
Le conte du Tsar-Saltan par Ivan Jakovlevich Bilibin
Dans son tonneau, la Reine pleure des larmes dignes d'un feuilleton à l'eau de rose, mais son fiston, lui, devient Hulk version miniature. Minute après minute, il prend des forces, probablement en absorbant les larmes amères de la mère dans la mer.
Tristesse ambiante.
Coup de bol, on accoste, cric crac, sur une plage presque déserte.
Au sortir de son Tonneau tel Diogène
Armé d'une détermination à faire pâlir Lara Croft, le gamin fabrique un arc et des flèches avec des bouts de branches. Il part à la chasse tel un survivant d’un naufrage… euh qu’il est. À un jet de flèche de là, il entend un cri de détresse et voit un Cygne en fâcheuse posture face à un faucon malintentionné.
Sans hésiter, notre héros en herbe décoche une flèche, et paf ! Le faucon devient le goûter des vagues. C'est là que le conte prend une tournure inattendue. Le Cygne, au lieu de rouspéter sur la cruauté des hommes, se transforme en une sorte de conseiller magique.
Le gamin, tout excité, court partager son exploit avec sa mère. Et là, malgré la faim qui les titille comme des grains de caviar sur une cuillère en argent, ils s'endorment d'un sommeil bien mérité.
De la Réalité au Rêve :
Mais la magie ne s'arrête pas là. Au réveil, ils découvrent devant eux une ville copie d'un décor de Disney. Des dômes dorés, des églises, des monastères... de quoi rendre jaloux même le château de la Belle au bois dormant. "Mon Dieu, regarde tout ce que le Cygne a pondu !" pense le garçon, probablement en se pinçant pour vérifier qu'il ne rêve pas.
Pas vilain le cadeau du Cygne ?
Ils pénètrent dans la ville, et là, c'est la consécration ! La foule les acclame comme s'ils venaient de remporter la Coupe du Monde de la "Tsar Academy". Le jeune homme, maintenant connu sous le nom de Prince Gvidon (il était surement expert en pratique de la bicyclette ?), se fait couronner, comme dans un vulgaire concours de Miss Gudule.
Et voilà comment, en quelques péripéties, on passe d'un tonneau en mer, à une ville magique et un titre princier. On peut dire que le Prince Gvidon a sacrément tiré le gros lot dans ce conte déjanté !
Ah, cher lecteur, préparez-vous à une tapisserie de fantaisies et d'enchantements tissée dans la trame de ce conte.
Alors qu’un navire de marchands naviguait sur les eaux azur, la grandeur de la ville fortifiée sur l’île lointaine les attirait avec des promesses de merveilles inédites.
Le prince Gvidon, au cœur aussi vaste que la mer, accueillit les marins avec une générosité royale, les invitant à participer à un festin fastueux. L'arôme des épices exotiques emplissait l'air et les gobelets débordaient d'un nectar qui pouvait rivaliser avec l'ambroisie des dieux. C’est pour vous dire !
Puis, après bien des réjouissances, et au moment de l’adieu, Gvidon, touché par une soudaine mélancolie, confia au Cygne son fervent désir de retrouver son père, l'illustre Tsar Saltan. En réponse, l'énigmatique Cygne, créature d'une grâce surnaturelle, projeta un jet d'eau cristalline, transformant l'âme princière en un minuscule moucheron, une créature capable de traverser des royaumes invisibles.
Alors que le navire accostait dans le royaume du Tsar Saltan, nos marins, armés de récits fabuleux et de chants héroïques, se présentèrent au souverain.
Ils firent des récits de l'île merveilleuse, de ses fortifications touchant le ciel et de la magnanimité du prince Gvidon, et de son hospitalité à faire rougir les hôtels cinq étoiles. Les mots coulaient de leurs lèvres comme une rivière de miel.
Intrigué, le Tsar Saltan, ignorant parfaitement les liens familiaux qui le liaient au noble prince, exprima un ardent désir d'être témoin de la resplendissante ville.
Mais hélas, les sœurs maléfiques et la vieille sorcière Barbarika ne comptaient pas laisser partir le Tsar sans résistance et cherchèrent à envelopper le récit des marins, d’un voile de banalité, prétendant que tout ça c’était bien trivial et insipide et pour tout dire vulgaire.
"Ce qui serait vraiment extraordinaire, dans cette ville, ce serait d’y tomber par hasard sur un écureuil, sous un sapin, cassant des noix dorées contenant des émeraudes pures et tout en chantant de mélodieuses mélopées".
À leur insu, dans une draperie, le moucheron-Gvidon s'accrochait, témoin silencieux de leur tromperie.
Le Signe des Temps :
De retour sur l'île, Gvidon, animé par une colère vertueuse et une pincée de créativité, relata à son Cygne préféré une histoire sensationnelle sur un écureuil si fabuleux qu'il éclipserait les performances des artistes de l’Olympia.
Ni une ni deux, comme par magie, un château de cristal apparut dans le jardin, abritant un écureuil chantant et opérant une démonstration de décorticage de noix dorées (un casse-noisettes dirait Tchaikovski). Gvidon, ne s’étonnant plus de rien devant cette extravagance, assigna même un garde pour veiller sur la précieuse réserve d'émeraudes - parce qu'après tout, quelle serait une ville magique sans un trésor bien gardé, de noix truffées d'émeraudes ?
L'ecureuil dans ses appartements
Un peu plus tard, le Prince Gvidon, toujours aussi nostalgique de son père, voit un deuxième navire arriver sur l'île. On fait la fête comme il se doit, et on se sépare après une dernière libation.
Gvidon se tourne alors vers son fidèle conseiller, le Cygne, et lui répète son souhait de retrouver son père, le Tsar Saltan. Cette fois-ci, le Cygne, comme un génie des eaux, transforme le Prince en une humble mouche pour qu'il puisse se faufiler incognito dans le navire en route vers le royaume du Tsar.
L'ecureuil et ses petites noisettes
Arrivés à destination, les marins débarquent et se mettent à babiller au Tsar Saltan sur l'écureuil chantant et sur la ville féerique. Intrigué, le Tsar exprime le désir de voir de ses propres yeux cette merveille. C'est là que les sœurs sinistres et la vieille Barbarika, toujours prêtes à en rajouter, s'opposent vigoureusement. Elles prétendent que la véritable attraction, ce serait : "trente-trois beaux jeunes chevaliers, menés par le vieux Chernomor, surgissant de la mer déchaînée".
Les marins, pris entre deux feux, ne savent plus où donner ni de la tête, ni de l'extincteur.
Le Cygne détend :
De retour sur l'île, Gvidon relate au Cygne ses péripéties et cette histoire avec les trente-trois chevaliers et le vieux Chernomor. "Ces chevaliers viennent des eaux profondes et je les connais", déclare le Cygne, probablement plus au courant des drames familiaux que Netflix.
Chernomor et compagnie, sauvés des eaux
Et voilà comment cette histoire, déjà plus tordue qu'une tresse russe, continue de nous entraîner dans les méandres fantastiques du royaume du Tsar Saltan.
On se demande bien comment tout cela va finir, mais une chose est sûre : ça risque d'être aussi inattendu qu'une chanson accompagnée à la balalaïka lors d'une fête de village en Auvergne !
Ah, le Prince Gvidon, perché sur sa tour comme une version magique et inversée, de Roméo attendant sa Juliette.
Le décor est planté, le vent caresse sa chevelure hippiesque.
Soudain, une vague, haute comme la motivation à partir au boulot un lundi matin, surgit de la mer. Et là, comme si Neptune lui-même organisait un défilé aquatique, trente-trois chevaliers en armure font leur apparition. Mené par le vénérable vieux Chernomor, qui devait avoir plus d'expérience que tous les chevaliers Jedi réunis, le troupeau chevaleresque émerge des profondeurs marines, prêt à servir le Prince Gvidon.
Les chevaliers, dégoulinants d'eau de mer et faisant sonner leurs armures rouillées, comme un concert de rock aquatique, firent une promesse aussi solennelle que celle d'un ado s’engageant de ne plus jamais oublier ses devoirs d’école. Ils jurèrent de sortir de l'océan chaque jour, tel un calendrier vivant, pour protéger la ville de toutes les menaces possibles. On aurait dit une équipe de super-héros prête à affronter le crime, ou du moins les crabes mutinés.
Gvidon, là-haut sur sa tour, se sentit comme le chef suprême de sa propre bande de justiciers. "Bien joué, Cygne, bien joué", murmura-t-il, tout en imaginant sa future armée de chevaliers participant à des concours de plongeon synchronisé.
Et ainsi, la ville avait son propre service de sécurité aquatique, et le Prince Gvidon pouvait vaquer à ses occupations en toute tranquillité, sachant que les trente-trois chevaliers étaient là pour veiller sur son royaume, tout en faisant des ronds dans l'eau. Un peu comme les gardes royaux devant Buckingham, mais avec plus de coquillages et moins de solennité.
Après ce défilé de mode en armure, repartons pour une virée loufoque à travers les contrées enchantées du Prince Gvidon et de sa clique de personnages farfelus !
Le cygne d’étangs :
Quelques mois plus tard, alors que nos marchands des mers accostaient sur l'île mystique, une surprise les attendait : ils reçurent un accueil digne, des tapis rouges, mais aussi un banquet des plus somptueux. Gvidon, notre hôte charmant au cœur aussi grand que son royaume, était un as de l'hospitalité, servant un festin qui aurait fait passer les buffets royaux pour de simples repas impromptus, partagés entre amis.
Voici l'Ile Mystérieuse ! Comme dirait Jules Verne
Mais vous connaissez déjà la suite de la chanson : accueil chaleureux du Prince, marins prêts à repartir, et bien sûr, le Prince expose son éternel désir de retrouver son père, le Tsar Saltan. Le Cygne, toujours dans son rôle de transformateur en chef, cette fois transforme Gvidon en bourdon pour qu'il puisse se faufiler dans le navire en route vers le royaume du Tsar. C’est Rimski-Korsakov qu’était content il allait nous écrire quelque chose sur le Vol du Bourdon !
Les marins débarquent et racontent au Tsar Saltan les merveilles de l'île : des chevaliers qui émergents, la ville fortifiée, l’écureuil et ses petites noisettes et tout le tralala.
Le Tsar, intrigué, souhaite visiter cette terre extraordinaire. Mais les deux sœurs et la vieille Barbarika, toujours promptes à contrarier les plans, minimisent encore une fois l'histoire des marins. Selon elles, la vraie merveille serait d’y voir une princesse d'une beauté éblouissante, capable d'illuminer les ténèbres avec sa seule présence. Bref une LED sur deux jambes.
Arrière Saltan crient les Sorcières
Le bourdon-Gvidon, fatigué des extravagances de ces femelles, pique Barbarika au nez. Les rombières essaient en vain de l'attraper, mais Gvidon semble être devenu un pro de l'évitement.
Après son retour, Gvidon se balada jusqu'au bord de la mer, espérant trouver un peu de réconfort pour son cœur chancelant. C'est là qu'il tomba nez à bec avec le Cygne blanc, qui semblait plus sage qu'un hibou philosophe.
Le chant du Cygne :
Pour un triumvirat à deux
« Pourquoi cette mine aussi sombre que les profondeurs de l'océan déprimé ? » demanda le Cygne, penchant la tête de côté avec une élégance aviaire.
Gvidon, le regard perdu sur les vagues, soupira. « Je suis triste parce que je n'ai pas trouvé l'âme sœur, tu sais. »
Le Cygne, expert en jeux de mots énigmatiques, répliqua, « Ah, la quête éternelle de l'amour, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, sauf que l'aiguille est peut-être en train de lire un bon livre quelque part. »
Gvidon, intrigué, lui raconta l'histoire de la princesse dont la beauté éclairait les ténèbres et dont les paroles coulaient comme un clair ruisseau, mais qui, apparemment, n'avait pas la géolocalisation activée.
Le Cygne se gratta la tête avec son aile en plumes et dit, « Eh bien, mon pote, tu ne cherches pas une princesse, tu cherches une licorne. Bonne chance avec ça. »
Gvidon, perplexe, protesta, « Non, c'est une princesse, je te dis ! »
Le Cygne resta silencieux pendant un moment, puis déclara avec un sérieux feint, « Ah, tu parles de la fameuse princesse Snapchat, j'imagine. Elle disparaît plus vite que mes plumes lors de la saison de la mue. »
Gvidon, ne sachant pas si le Cygne se moquait de lui ou s'il était sérieux, haussa un sourcil. « Alors, que dois-je faire ? »
Le Cygne battit des ailes avec emphase et déclara, « Pas besoin de faire le tour du monde, mon ami. La femme de tes rêves, la princesse dont tu parles, c'est moi. »
Gvidon cligna des yeux, stupéfait.
Le Cygne, un sourire en coin, battit des ailes une nouvelle fois et se transforma en une belle jeune fille, faisant passer la magie de la nature pour un épisode de télé-réalité.
« Et alors tu attends, quoi ? »
Ils s'embrassèrent passionnément, et Gvidon, laissant derrière lui ses rêves de princesse éthérée, pensa qu’il avait enfin trouvé une vraie princesse bien en chair.
Ils partirent ensemble à la rencontre de la mère de Gvidon, et le Cygne transformé lui lançât un clin d'œil complice. Et voilà comment le prince trouva l'amour dans cette ile perdue, avec en plus une touche d'humour ailée.
Viens, on va voir ma Man-man !
La Vie de Famille :
Peu de temps après, un autre navire fit escale sur l'île. Comme à son habitude, le prince Gvidon accueillit les marins avec le sourire, se demandant s'ils étaient prêts à échanger des noix ordinaires contre des noix d'or. Au moment de leur départ, Gvidon eut une illumination royale et leur demanda de transmettre ses salutations au Tsar,
accompagnées d'une invitation à venir découvrir les merveilles de Buyan, son ile. Après tout, pas mesquin, pourquoi garder toutes les magnificences dorées pour lui-même ?
Heureux avec sa nouvelle épouse, Gvidon avait décidé de poser définitivement ses valises, sur l'île enchantée.
Vogue la Galère
Lorsque le navire des marchands accosta dans le royaume du Tsar Saltan, les marins, éblouis par tant de féerie insulaire, racontèrent des histoires incroyables : un écureuil qui chantait en craquouillant des noix dorées, trente-trois chevaliers en armure sortis tout droit de l'océan, et une princesse d'une beauté à faire pâlir les étoiles d'envie.
Cette fois, Tsar Saltan, bien au fait des manigances des deux sœurs non charitables, décida qu'il était temps d’échapper à son quotidien morose.
Il ne perdit pas une seconde, appela sa flotte et mit les voiles en direction de l'île fantastique, car la curiosité est le meilleur moteur du progrès (ou de l'aventure).
Lorsqu'il débarqua sur l'île, le prince Gvidon était déjà là, à pied d’œuvre, pour l'accueillir, portant une tenue qui aurait fait pâlir de jalousie n'importe quel paon royal.
Sans un mot, (l’émotion surement) Gvidon escorta le Tsar, ses sœurs, et Barbarika vers le palais, comme un guide touristique qui veut en mettre plein la vue.
Sur le chemin, le Tsar put constater de ses propres yeux tout ce dont on lui avait tant parlé. Aux portes du palais se tenaient les trente-trois chevaliers en armure étincelante, passée à l’antirouille, comme s'ils s'étaient échappés d'un film fantastique. À leurs côtés, le vieux Chernomor montait la garde, brandissant une pancarte "Bienvenue chez les Enchantés".
Dans la cour, un écureuil particulièrement doué chantait une chanson entraînante tout en sirotant un cocktail aux noisettes dorées. Le Tsar ne put s'empêcher de penser qu'il avait fait le bon choix en troquant momentanément son trône contre une escapade sur cette île pleine de surprises.
Et ainsi, le Tsar Saltan découvrit que parfois, les contes de fées se cachent là où on les attend le moins, avec un brin de fantaisie et une pincée de noix d'or pour pimenter l'intrigue.
Ah, voilà une conclusion digne d'un festin ! On dirait que toutes les pièces du puzzle se sont enfin emboîtées comme les babouchkas dans une poupée russe.
Accrochez-vous, car voici le dénouement épique de cette saga aussi tordue qu'un sentier dans une forêt de l'Oural !
Dans le jardin, la belle Princesse, épouse de Gvidon, attendait sagement. Et là, le Tsar Saltan se trouva face à quelque chose d'aussi inattendu qu'un pingouin en bikini sur une plage tropicale : à côté de la Princesse se tenait la mère de Gvidon, sortie tout droit d'un jeu de cache-cache temporel. Le Tsar la reconnut immédiatement, comme si elle avait été une pièce manquante retrouvée dans son puzzle émotionnel.
Les larmes, telles des cascadeuses professionnelles, dévalèrent les joues du Tsar qui, sans réfléchir, se précipita pour l'embrasser. Les années de chagrin s'évaporèrent comme du brouillard au soleil. Il réalisa alors que le prince Gvidon était son fils, une révélation aussi surprenante qu'un feu d'artifice dans un ciel étoilé.
Mon Fils ! Ahhh mon Papounet !
Les retrouvailles furent dignes d'une scène Bollywoodienne, avec des étreintes chaleureuses et des déclarations de bonheur familial éternel. Le Tsar et Gvidon se jetèrent dans les bras l'un de l'autre (ah Papou ! Ahh mon Fils !), rétablissant le lien familial brisé depuis si longtemps.
Les Libations commencèrent ainsi….
Une grande et joyeuse fête éclata, avec des musiques festives et des mets délicieux, prouvant que l'amour et la famille sont les meilleurs ingrédients pour une célébration réussie.
Et se terminèrent ainsi !
Toujours une bonne raison pour une Grosse Bouffe.
Les deux sœurs et Barbarika, prises au piège de la honte, s'étaient cachées comme des souris effrayées, mais elles furent finalement attrapées et démasquées.
En larmes, elles avouèrent tous leurs méfaits, le coup de la lettre truquée, et celui de la grosse barrique. Cependant, le Tsar, baigné dans une félicité retrouvée, les laissa partir sans autre punition que celle de vivre avec le poids de leur conscience plombée.
Ainsi, le Tsar Saltan et la Reine, le Prince Gvidon et la Princesse vécurent le reste de leurs jours dans le bonheur, un bonheur aussi radieux que le soleil qui se couche paisiblement sur l'horizon enchanté de Buyan, mettant fin à cette saga rocambolesque pleine de rebondissements et d'humour ailé. Et ils eurent beaucoup d'anecdotes à raconter lors des soirées familiales, certaines si incroyables qu'on aurait pu croire qu'elles sortaient tout droit d'un conte de fées.
Cher lecteur, nous refermons ce chapitre de fantaisie et de réunions familiales réconfortantes. Qui aurait pensé qu'un petit Cygne et un moucheron pouvaient apporter tant de joie à un royaume ?
Fin, avec une pincée de magie et une louchée de sourires !
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